Le projet en quelques mots
Si le chien de protection reste aujourd’hui la défense des troupeaux la plus efficace face à la prédation, il n’est pas nécessairement adaptable à tous les systèmes d’élevage et cohabite parfois difficilement avec les activités touristiques, qui demeurent l’un des piliers de l’économie de nombreux territoires.
Ce nouvel outil, en cour de conception, se présente sous la forme d’un collier, porté en permanence par plusieurs brebis du troupeau, capable de détecter une attaque et d’émettre un répulsif spécifique. Ce dispositif, issu du biomimétisme* imite les mécanismes de défense apparus au cours de l’évolution chez certaines espèces. Le meilleur exemple étant les guêpes ou frelon qui se protègent des prédateurs grâce à leur piqûre douloureuse dont la menace est associée aux signaux d'avertissement (rayures contrastée, couleur vives...)
L’objectif est donc de faire comprendre durablement au loup qu’il y a un risque de s’en prendre au bétail, grâce aux principes d’apprentissage par association. Ce nouvel outil, fiable et abordable financièrement, permettra ainsi :
- De renforcer la prévention classique (berger, clôtures, effaroucheurs, etc.) ;
- D’offrir une alternative là où celle-ci s’avère difficile ou impossible à mettre en place ;
- D’intervenir dans les contextes où elle atteint ses limites d’efficacité.
* Biomimétisme : Ingénierie consistant à s’inspirer des solutions du monde vivant, éprouvées par des millions d’années d’évolution, pour créer un outil adapté au milieu et à ses contraintes.