La complexe Evaluation de l’efficacité

Prédation et consommation totale d’une brebis

Là où elles peuvent être pleinement développées, les mesures de protection permettent de réduire les dommages en limitant le nombre d’attaques réussies par le prédateur et le nombre de victimes par attaque réussie. Ainsi sur les ZPP, où les mesures de protection sont généralisées et les savoir-faire acquis, le nombre d’attaque annuel et la gravité de ces attaques sont relativement stables.

Cette efficacité est d’autant plus évidente lorsqu’il y a combinaison d’au moins deux options de protection. Mais face à l’hétérogénéité des situations de terrain (effectif de loups, système de garde, caractéristiques du territoire…) et le caractère multifactoriel des attaques (nombre de lots d’animaux, météo, microrelief…) il reste bien difficile d’évaluer l’efficacité d’un système de protection.

Un niveau de protection ne suffit pas à caractériser un niveau de vulnérabilité d’un troupeau. A niveau de protection égal, certains troupeaux subissent plus de pression de prédation que d’autres. Au sein d’une même UP, pour un même effort de protection, la pression de prédation peut croitre significativement à certaines périodes de la saison ou seulement certaines années.

Il s’avère enfin que l’augmentation annuelle nationale du nombre global d’attaque et de victimes, liées à l’expansion continue de l’espèce, masque finalement l’efficacité de moyens techniques et financiers toujours plus importants mis en œuvre. On peut néanmoins, raisonnablement avancer que les moyens de protection permettent, en ZPP ou en front de colonisation, de « limiter la casse » sans pouvoir empêcher de façon certaine et définitive la prédation.


Pages à consulter :

Projet CanOvis - premiers résultats

Évaluation de l’efficacité des moyens de protection des troupeaux domestiques contre la prédation exercée par le loup - Période 2009-2014 / Analyse du rapport Terroiko par l'IPRA

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L’IPRA (Institut pour la Promotion et la Recherche sur les Animaux de protection) a été créé en 1997 par Jean-Marc Landry, biologiste et éthologue, à la suite du retour du loup en Suisse et l’introduction des premiers chiens et ânes de protection.

Son objectif ? Trouver des solutions adaptées pour permettre une cohabitation durable entre le pastoralisme et les carnivores.

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